Ohé ohé, matelots !
Après notre sortie bateau
(Dont les photos sont maintenant dispos),
J'avais encore deux jours de repos.
Ça commence même à devenir un peu trop à mon goût :
C'est pas comme ça que j'vais me faire des sous !
Mais passons, ce n'est pas le propos.
Donc direction : Lake Tinaroo.
(Prononcez "ou", comme Zou, Youplayou !)
C'qui n'était pas,
J'dois l'avouer, une idée de génie.
Pourquoi?
Parce que le corps a une mémoire, pardi!
Laissez moi vous expliquer.
Tinaroo, c'est à côté de Kairi,
Où y'a un camping gratuit :
J'avais donc décidé que je dormirai là.
Sauf que... Sauf que c'est le dernier endroit où j'ai dormi
Avant de venir à Mareeba
- Et je n'étais pas au mieux,
Si vous vous rappelez.
En plus le ciel est gris,
On est le 14 juin
(Ce qui pour vous, n'évoque sûrement rien,
Mais pour moi, un évènement douloureux),
Et comme si ça ne suffisait pas,
J'ai décidé (oui, je sais, pour la énième fois)
D'arrêter de fumer.
Alors tout ça combiné...
J'ai un peu dérapé.
Décroché. J'étais là et pas là,
J'étais pas moi.
Sur la première journée donc, j'préfère passer.
Du moins de votre côté.
Du mien, j'vais essayer de digérer, méditer,
Tirer les leçons de ce qu'il s'est passé.
Le corps a une mémoire,
C'est vrai, mais on peut toujours allumer
La lumière dans le noir.
Et puis : "Il faut encore avoir du chaos en soi
Pour pouvoir enfanter une étoile qui danse."
... Vous inquiétez pas, même si ça va plus que mieux,
J'en ai encore plein la panse,
De quoi vous créer un ciel qui brille de mille feux!
BREF... J'me suis perdue...
Où en étais-je? Ah oui, Lake Tinaroo.
Jour 2, matin brumeux...
Mais dans le ciel seulement!
Moi, j'ai décidé d'aller d'l'avant !
J'me remets au volant,
Et entreprends de faire le tour de ce géant.
Platypus Rock, Downfall Creek,
Regeneration walk jusqu'à Kauri Creek
(Si si, c'est son vrai nom, j'vous promets !
Un truc pareil, j'aurais pas pu l'inventer),
Lake Euramoo, Mobo Creek Crater, et j'finis
Par le magnifique Catedral Fig Tree
- Si vous avez du mal à vous repérer,
Je joins le plan 😉.
P'tit stop à Yungaburra,
Village qui sent bon l'autrefois,
Et voilà : retour à la maison.
C'que j'y découvre n'est pas tout bon :
Dans les semaines à venir,
Moins encore de boulot,
Plus encore de repos.
Alors que je réfléchissais à rester plus longtemps,
Revient la question de l'argent.
En même temps, j'suis bien ici, j'veux pas partir...
Que faire, que choisir,
À nouveau j'sais plus trop,
Mes certitudes sont à l'eau.
Sauf que... Sauf que cette fois j'ai la chance
D'avoir déjà fait l'expérience :
J'sais qu'la sensation d'être au pied du mur
Est éphémère.
Qu'on n'a rien tant qu'le fruit est vert,
Mais qu'le fruit mûr
Viendra, toujours, à qui sait rester ouvert.
Alors c'est ce que je fais :
Rien. Juste laisser la vie exister.
Lol'Âme Confiante
Ps : Juste laisser la vie exister...
Quelle bonne idée !
À peine le temps de finir d'écrire
Qu'les choses ont déjà commencé à s'éclaircir!
